Gérez facilement votre serveur CAS sous Linux avec le script sas-viya-cascontroller-default

SAS Viya fournit un script pratique pour gérer votre serveur CAS sous Linux. Ce script, appelé sas-viya-cascontroller-default, vous permet d'arrêter, démarrer, redémarrer et vérifier l'état de votre serveur CAS en toute simplicité.

Dans cet article, nous allons vous montrer comment utiliser ce script en fonction de votre système d'exploitation et vous donner quelques conseils pour optimiser la gestion de votre serveur CAS sous Linux. Nous aborderons également la gestion des services SAS Viya et l'utilisation de la commande systemctl pour maintenir un enregistrement de l'état de votre serveur. Suivez nos instructions pour tirer le meilleur parti de votre serveur CAS sous Linux.

SAS Viya fournit un script dans /etc/init.d que vous pouvez utiliser pour arrêter, démarrer, redémarrer et vérifier l'état d'un serveur CAS. Le script s'appelle sas-viya-cascontroller-default.

Syntaxe

La façon dont vous exécutez sas-viya-cascontroller-default dépend de votre système d'exploitation :

Red Hat Enterprise Linux 7.x (ou une distribution équivalente) et SUSE Linux Enterprise Server 12.x :

Red Hat Enterprise Linux 6.x (ou une distribution équivalente) :

Vous devez être connecté à la machine où réside le contrôleur CAS et disposer de privilèges de niveau root pour exécuter ce script.

Quelques points d'attention

L'exécution de sas-viya-cascontroller-default affecte tous les workers.

sas-viya-cascontroller-default vérifie l'état du contrôleur CAS uniquement.

Pour vérifier l'état d'un worker en particulier utilisez SAS Environment Manager ou CAS Server Monitor.

Sur les systèmes SAS Viya multi-tenant, le script s'appelle sas-tenant-ID-sas-viya-cascontroller.

Le administrateur Linux de votre site peut souhaiter créer un compte régulier (par exemple, sas-service-admin) et donner à ce compte les autorisations sudo pour gérer les services SAS.

Il existe un script avec lequel vous pouvez gérer et afficher l'état d'exécution de tous les services SAS Viya.

Pour plus d'informations, voir Démarrer et arrêter tous les serveurs et services dans SAS Viya Administration : Serveurs et services généraux.

Sur les systèmes Linux qui prennent en charge systemd, utilisez la commande systemctl lors de l'exécution de sas-viya-cascontroller-default. La commande systemctl maintient un enregistrement de l'état du service que la commande service et un appel direct ne utilisent pas.

ATTENTION

Il est important de ne pas mélanger les commandes System V init et systemd lors de l'utilisation de SAS Viya sur Red Hat Enterprise Linux 7.x (ou une distribution équivalente) et SUSE Linux Enterprise Server 12.x.

Ce mélange des commandes System V init et systemd peut causer des problèmes de fonctionnement du serveur CAS car ces deux systèmes de gestion de services utilisent des méthodes différentes pour démarrer, arrêter et gérer les services.

System V init est un système de gestion de services plus ancien qui utilise des scripts shell pour démarrer et arrêter les services. Ces scripts sont stockés dans le répertoire /etc/init.d et sont exécutés à l'aide de la commande service.

Systemd est un système de gestion de services plus récent qui utilise des fichiers de configuration appelés unités pour démarrer et arrêter les services. Ces unités sont stockées dans le répertoire /etc/systemd/system et sont gérées à l'aide de la commande systemctl.

Lorsque vous utilisez les deux systèmes de gestion de services en même temps, il peut y avoir des conflits et des problèmes de communication entre les deux. Par exemple, si vous démarrez un service avec la commande service, systemd ne saura pas que le service est en cours d'exécution et ne pourra pas le gérer correctement. De même, si vous arrêtez un service avec la commande systemctl, le script System V init ne saura pas que le service a été arrêté et pourrait continuer à essayer de le démarrer.

C'est pourquoi il est recommandé d'utiliser uniquement les commandes systemd (systemctl) pour gérer les services SAS Viya sur les systèmes d'exploitation qui prennent en charge systemd, tels que Red Hat Enterprise Linux 7.x (ou une distribution équivalente) et SUSE Linux Enterprise Server 12.x. Cela permettra d'éviter les conflits et de garantir un fonctionnement optimal du serveur CAS.