Les big data pour une ville plus agréable ?
Les grandes villes telles que nous les connaissons aujourd’hui vont se transformer dans les années à venir. En effet, chaque semaine, un million de personnes supplémentaires s’installent en ville. Aussi, en 2050, plus de soixante-dix pour cent des humains deviendront urbains. Ainsi, pour accueillir toujours plus d’habitants, les grandes villes misent sur les dernières innovations technologiques.
Ces jours-ci je suis tombé sur quelques articles concernant les villes connectés et cela s’inscrit dans la ligné de la série documentaire diffusée sur Arte début janvier, Les Villes du Futur ( 3 films de 52 minutes: Les nouvelles villes, Les villes intelligentes et Les fermes verticales)
Le premier concerne Paris. « Paris : smart city ou ville ingénieuse ? » du site influencia.net et qui présente une un une initiative récente à Paris dans ce domaine des villes connectées.
A découvrir également l’article « Comment les big data rendent la ville plus agréable » sur business-analytics-info.fr
On y apprend, qu’il y a une douzaine d’années, le maire de New-York a initié la centralisation des appels téléphoniques vers une plate-forme unique permettant d’orienter plus rapidement les citoyens vers le bon service. Ainsi, l’agrégation de ces informations permet de mesurer l’efficacité des services mais aussi à l’aide méthodes d’analyse prédictive, d’évaluer des situations à risque afin de de prioriser des actions et de cibler des investigations.
Enfin, deux articles (en anglais) sur le site Fortune Four big data projects that are changing U.S. cities for the better et sur le site du DailyStart, Big data for urban planning.
En conclusion, nous pouvons citer Jean-Christophe Ribot, le réalisateur de la série sur Arte qui pense que «c’est une tendance d’avoir une ville vitrine, un "hub" ultra-connecté, au détriment des provinces.» Nous pouvons alors imaginer qu’un jour, habiter la campagne pourrait être forme de résistance pour échapper à la surveillance.